Quand je vous accompagne, dans ce que j’ouvre comme espace, il y a toujours des larmes qui coulent à un moment donné. Que celles qui me suivent ici en témoignent 🙂
✨
Je suis toujours bouleversée de vous voir vous autoriser à lâcher quelque chose qui parfois est contenu depuis des semaines, des mois, des années. Et en même temps de vous entendre vous excuser. Oui, vous vous excusez de pleurer, vous me dites « oh mais je ne comprends pas, je ne m’y attendais pas, je suis désolée ». Comme si c’était honteux. Et ça, ça me bouleverse.
✨
Les émotions quelles qu’elles soient sont des énergies qui ont besoin de circuler dans le corps. 
Les larmes sont un des moyens de faire circuler cette énergie. Il n’y a pas nécessairement besoin de comprendre d’où elles viennent, de quel espace elles s’expriment.
 « Simplement » accueillir, respirer avec, traverser.
✨
Et c’est ce que j’adore particulièrement « faire » dans mes accompagnements : accueillir, être témoin. Même si je ne fais pas grand chose à part vous regarder, vous accueillir, comme vous êtes avec tout mon coeur.
Ça n’a l’air de rien, ce n’est pas visible, ce n’est pas quantifiable, et encore peu valorisé cette simple écoute, car cela ne se voit pas, ne se « consomme » pas.
En réalité, en vous permettant d’être connectée à vous, à votre coeur, à votre corps, dans le silence, je vois en direct la transformation que VOUS avez manifestée pour vous-même. Et ça, c’est un cadeau inestimable.
✨
Dans ma vie de doula, je vois des bébés venir au monde et j’assiste aussi à plein d’autres naissances et renaissances. Et ça me nourrit profondément dans ma vie d’humaine en chemin.
✨
Alors merci pour les larmes.
Elles sont et seront toujours les bienvenues.

🐚Si vous voulez aller plus loin sur ce chemin de vulnérabilité, je vous recommande de participer à des cercles de parole, de découvrir le fabuleux programme de Camille Sfez et son livre « Vulnérable », ainsi que le Tedx de Brené Brown  » The power of vulnerability » car oui, accéder à sa vulnérabilité est un pouvoir magique. Ça a changé ma vie!

Crédit : Ivan Diaz